Voilà, l’heure est arrivée pour le premier bilan hebdomadaire de mon régime post-grossesse. La première partie de ma semaine s’est merveilleusement bien déroulée. Grâce à une assiduité à toute épreuve, j’ai réussi à perdre 600 grammes en trois jours. Au programme : exit les matières grasses et sucres ajoutés. Bonjour les thés verts, le pain complet et les laitages à 0% MG. Fière de moi, j’étais sur la bonne voie de la détoxification (ou du dégraissage, mais ça fait nettement moins glam). C’était sans compter sur le week-end qui m’attendait.
Un petit verre de kir royal, un peu de vin blanc à table, de la sauce avec le barbecue et une part et demie de gâteau d’anniversaire. Je ne m’en sors pas si mal. + 200 grammes le lendemain matin. Au petit-déj dominical, un pain au chocolat accompagné d’une tasse de thé. A midi, salade chicken thaï de chez McDo, petits gâteaux au goûter. Re barbecue le soir-même, car on avait prévu large. Verdict en début de semaine : + 300 grammes sur la balance. Bref, un-demi kilo de repris au total. Aujourd’hui, je suis dég. Je ne sais pas toi, mais quand je craque pendant un régime, ce n’est pas tant le moment de craquage en soi qui craint, mais surtout l’après-craquage, le retour à un régime strict. Ça, c’est dur.
Sauf que dans ma tête lundi matin, le verdict n’était pas si catastrophique. Comme je n’avais pas tant pris que ça pendant le week-end (mon cerveau est très contradictoire), je me suis laissée aller en attendant de reprendre une alimentation plus light. On dira que c’était un week-end prolongé :) L’envie de sucre étant revenue (elle n’était pas partie bien loin), j’ai savouré un Magnum chocolat blanc à la fraise, du comté avec du vin blanc, des copeaux de parmesan dans ma salade et encore un peu de gâteau, car il en restait. Plus je remplissais mon Cahier Minceur des Paresseuses, plus j’avais honte d’avoir cédé à la tentation. Noter ce que j’ai ingurgité à chaque fin de repas est devenu barbant au bout d’une semaine. Mais cela m’a permis de prendre conscience de mes failles et des moments dits « critiques ».
On ne peut pas se refaire : je suis née gourmande et je le resterai quoiqu’on en dise. Mon mari est gourmand et il le restera assurément. Il y a de fortes chances pour que Lucas le soit aussi, vu son appétit d’ogre. On n’y peut rien si on est une famille de gloutons. Même notre mini toutou est un vorace. Le tout est de pouvoir limiter les dégâts autant que possible. Allez, hop, le temps du répit est terminé, il faut se ressaisir.
Mes moments de faiblesse, je les connais. Pendant l’heure du goûter, j’adore grignoter des cochonneries. Ouvrir le placard et faire le plein de sucres (ou de gras). Dis comme ça, ça fait peur. Le fait d’être à la maison n’arrange pas les choses. Il est si facile de se laisser tenter par nos vilains démons et nos placards de cuisine en sont pleins à craquer. Du coup, à l’heure fatidique, c’est-à-dire à l’heure où je vous écris, je cuisine pour Lucas et organise mon goûter healthy. Maîtriser ce qu’il y a dans son assiette, est-ce juste une question de volonté ? Il faut se dire que OUI.